Se réveiller avec une boule au ventre, sentir la fatigue accumulée ou devoir gérer un imprévu personnel… Toutes les femmes actives l’ont déjà vécu : il arrive parfois que l’on ait besoin de s’absenter du travail. Mais comment aborder ce sujet sans culpabilité, tout en restant professionnelle et respectueuse de son équipe ? Trouver la bonne excuse, c’est aussi prendre soin de soi et de son équilibre.
Pourquoi avons-nous besoin de lever le pied ?
La pression de la performance, la charge mentale et les multiples casquettes à gérer peuvent vite devenir épuisantes. S’accorder une pause, même imprévue, n’est pas un signe de faiblesse mais un acte de lucidité. Prendre du recul, c’est parfois le meilleur moyen de revenir plus efficace et sereine. Les excuses pour s’absenter ne sont pas toutes équivalentes : certaines sont légitimes, d’autres relèvent plutôt de la gestion de l’urgence ou du bien-être.
Les excuses classiques : lesquelles privilégier ?
Certaines raisons sont universellement comprises et rarement contestées par les employeurs. Voici un tableau comparatif pour mieux s’y retrouver :
| Excuse courante | Acceptabilité | Conseils d’utilisation |
|---|---|---|
| Maladie soudaine | Haute | Privilégier l’honnêteté, sans détails inutiles. |
| Rendez-vous médical | Haute | Prévenir dès que possible. |
| Problème familial | Moyenne | Rester sobre, ne pas trop s’étendre. |
| Imprévu domestique | Moyenne | Expliquer brièvement, proposer une solution. |
| Fatigue ou surcharge | Variable | À utiliser dans les entreprises qui valorisent le bien-être. |
Astuce bien-être
Oser dire qu’on a besoin d’une pause pour préserver sa santé mentale peut être perçu comme un signe de maturité, surtout dans les entreprises ouvertes à ces sujets. Cependant, il est important d’évaluer la culture de son organisation avant d’opter pour cette transparence.
Adapter son excuse à son contexte professionnel
Chaque entreprise a ses codes, et chaque manager sa sensibilité. Pour les femmes évoluant dans des environnements très connectés ou flexibles, il est parfois plus facile de télétravailler ponctuellement en cas de souci mineur. À l’inverse, dans des structures plus traditionnelles, il vaut mieux privilégier les excuses classiques et reconnues.
Exemples concrets selon les profils
- La créative surchargée : « J’ai besoin de prendre une journée pour recharger mes batteries et revenir avec de nouvelles idées. »
- La maman débordée : « Mon enfant est malade, je dois m’en occuper aujourd’hui. »
- La digital nomade : « J’ai un problème technique à régler à la maison, je serai plus efficace en télétravail. »
- La manager engagée : « J’ai un rendez-vous médical important, je vous informe dès mon retour. »
Les erreurs à éviter
- Multiplier les absences sans justification claire.
- Utiliser des excuses trop vagues ou invérifiables à répétition.
- Oublier de prévenir son équipe ou de proposer des solutions pour compenser son absence.
- Se sentir coupable au point de négliger sa santé ou ses besoins personnels.
Conseils pour gérer son absence avec professionnalisme
- Prévenir le plus tôt possible, par écrit ou de vive voix.
- Rester concise et factuelle : inutile de s’étendre ou de se justifier outre mesure.
- Proposer une organisation pour que le travail avance malgré votre absence.
- Prendre le temps de vraiment se reposer ou régler ce qui doit l’être, afin de revenir disponible et motivée.
Ce qu’il faut savoir avant de se lancer
S’absenter du travail n’est pas un tabou, surtout si cela permet de préserver son équilibre et sa performance sur la durée. L’essentiel est de rester authentique, respectueuse de ses engagements et à l’écoute de ses besoins. Les excuses bien choisies, adaptées à votre contexte et à votre personnalité, sont le reflet d’une gestion saine de votre vie professionnelle et personnelle. Osez poser vos limites, car prendre soin de soi, c’est aussi inspirer les autres à faire de même.